Dominique THUSSIER (Le blog)

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Présentation

Bienvenue à vous !


Après mon site : https://dominiquethussier.simdif.com

sur lequel toutes mes oeuvres sont en téléchargement gratuit,

et https://reneevivien.simdif.com

où j'expose la vision très personnelle que j'ai de la poétesse,

mais également ma chaîne YouTube, sur laquelle je mets régulièrement en ligne des poèmes lus de Renée VIVIEN, et de moi-même,

je vous présente mon blog sur lequel je publierai de temps à autre, des prières traditionnelles chrétiennes, quelques uns de mes poèmes, de même que certaines de mes réflexions sur l'ésotérisme et la spiritualité.


Je tiens à adresser mes remerciements aux quelques personnes qui apprécient ce que je fais, et qui comprennent mon univers...


Très humblement,


Dominique THUSSIER, 2019.



Découvrez  également :


https://www.instagram.com/dominiquethussier

https://dominiquethussier.blogspot.com


https://www.instagram.com/subtuumpraesidiumblog

https://subtuumpraesidiumblogprieres.blogspot.com


https://et-si-nous-parlions-non-binarite.blogspot.com

ou ma page Facebook : https://m.facebook.com/Et-si-nous-parlions-non-binarité--100653281487139/



Voici quelques extraits de mes livres au format PDF :


L'AGONIE D'UN DÉSIR, poèmes.



LE QUATTRO STAGIONI


Cette aube vivaldienne aux ferveurs de Printemps

Ressuscite mon âme à des joies puériles...

L'eau coule en ce bassin de marbre, et ces fébriles

Amours trempent leurs pieds au bain de notre Temps.


Si l'Estate survient : musique, ardeurs classiques...

Pour moi, c'est l'Absolu à vivre auprès de toi !

Et des mots à pleurer sur ton sein, une Foi

À transcender nos coeurs, des ébats syntaxiques...


Ma plume te caresse... Automne... Cheveux roux...

Toi, ma saison mature - ô ivresse première ! -,

Mon rêve le plus doux, ma source de Lumière,

Mon clair-obscur d'aimer, ma rigueur sans courroux...


Viens jeter ton Hiver sur ma lente Agonie,

Meurtrir mon désespoir de promesses d'Amour...

Éteindre d'un soupir ce qu'il reste de jour

En mon âme esseulée, brisée, indéfinie.



FIDÈLE


Fidè le à votre souvenir,

À notre tendresse à venir,

Je ne veux croire votre absence...

Venez briser ce long silence,

J'aimerais vous entretenir...


Le Temps prétend nous désunir ?

Ah ! Puissiez-vous me soutenir...

Je vous suis de toute évidence,

Fidèle...


Je n'ai cessé d'entretenir

L'espoir de vous appartenir,

Depuis le jour de ma naissance...

Je vous dédie dans ma constance,

Ce rondeau, pour me définir :

Fidèle !



ÂME EN AMOUR


Pirouette sur la Lune...

Un éternuement d'étoiles...

État d'une âme importune,

En grand besoin de fortune :

De ce coeur que tu me voiles...


Délire heureux et meurtri...

Fervente extase du Jour !

La Nuit s'immole en un cri...

Je fais la chasse - et le tri ! -

Aux mots sans droit de séjour.


Folle, fou de Toi, ô Muse !

Doublement épris d'ivresse,

Laisse qu'un rien ne m'amuse...

Je t'aime de Foi obtuse...

Alors, tue-moi de tendresse !



DÉTRESSE


Un pavillon en berne... Et ce soir, le canal

Sera noir de mon sang versé pour toi... Tendresse !!!

Aime-moi simplement, à longs rêves... Caresse

Mes mots de tes regards, de ton coeur pas banal...


Ultime, je te sais en ma vie... Hivernal,

Le Désir - en ce monde égoïste - me presse

D'accomplir un Miracle - et ce serait ivresse ! :

Me retrouver soudain, tienne, pour le final...


La foule applaudirait, nous ferions des sourires...

Je serais Femme en toi, par toi, pour toi... Délires,

Larmes, rires, baisers à pleuvoir sur ton corps !


Je vous aime - en pleurant, tout près de ma bouteille...

Mon vin se fait chagrin, bouleverse l'accord

De notre Amour de soeurs... Mais pourquoi tout s'éveille ?!!!



NOCTURNE


Crois-moi, le Temps peut s'écouler

Quand il le veut, ou croit s'entendre

Avec la Nuit au regard tendre

Qui voit ses étoiles voler...


Un ange des Cieux s'évertue,

Et me console en me soufflant

Quelque mot secret ou troublant,

Afin que je reconstitue


Un Bonheur qui s'est effrité...

Car l'Éther prodigue en mystères,

Pour l'âme éprise d'autres sphères

Semble parler Félicité...


Me direz-vous, ma belle Dame,

Ô Lune blême des chagrins

Confiés en alexandrins,

Où se tient l'Éternelle Flamme ?



SALVATRICE ? EXÉCUTRICE.


Ô source de vos yeux où je puise l'Espoir,

Le désir de mourir... de renaître à moi-même !

Où la vie m'apparaît à la tombée d'un soir,

Plus clémente, enfin juste, et si belle, et si blême...


Ô source de vos yeux où rayonne l'Espoir,

Mon âme rose pour vous, se déploie, parsème

Sur votre chemin de vie l'or qu'on voit pleuvoir,

Sur votre sommeil l'Amour pur - divin blasphème ?


Ô source de vos yeux où s'abîme l'Espoir,

Je crois tenir un mot qui n'est jamais le même...

Le bleu de votre ciel ternit jour après soir,

Mon flambleau de coeur s'éteint, ô maudite gemme !


Ô source de vos yeux où se meurt tout Espoir,

L'Agonie d'un coeur n'est que le terme d'un thème :

Celui de l'Amour qu'on voile d'un linceul noir...

Femme, fourbe, tu m'as plongée dans le dilemme.



RETOUR AU MONASTÈRE


J'ai franchi cette porte, un matin de Novembre -

Le corps glacé, et l'âme ensanglantée d'Amour...

Vêtu d'un manteau gris comme l'heure et le jour...

Je m'étais absenté... Je regagnais ma chambre.


Il y avait déjà plusieurs siècles, je crois...

La Sagesse me prit avant la fleur de l'âge :

Je connaissais l'Éther, l'Abîme, et le Mirage

Qu'est la vie... C'en était une bien lourde croix...


J'existais par l'esprit, mon corps suivait, fidèle

Au devoir de survivre, blessé - sans cet espoir

De goûter ici-bas quelque bonheur d'un soir...

J'avais un Idéal... De ceux qu'AMOUR modèle.



© 2018, Dominique THUSSIER.

L'AGONIE D'UN DÉSIR, poèmes.




Ô DIVA DE MON RÊVE !, roman

.


Ô DIVA DE MON RÊVE !


Majestueuse amante, ô Diva de mon rêve !

Je me suis prosternée devant votre désir...

Au profond de la Nuit, l'Amour soufflait sans trêve,

Votre chant s'élevait tel un hymne au plaisir :


Réchauffons nos deux corps aux rayons de la Lune,

Nos baisers pleuvront drus jusqu'au petit matin...

Bénissons, mon Amour, cette fièvre opportune,

Ce bonheur étonné, cet imprévu Destin !...


Madame, ô Vous, ma grande et généreuse amante,

Le souvenir troublant de votre noble ardeur

Ranime chaque jour mon âme de mourante...

L'écho de votre voix survit avec splendeur !


(1988)



Extrait)

...

Dès notre entrée, les deux invités chers à ma Dame s'étaient levés d'un même bond, puis tournés, le visage illuminé d'une semblable joie - qu'ils me parurent sincèrement éprouver - vers la Maîtresse de ces lieux, qui avait le don - je le compris à cet instant - de raviver cette petite lueur veillant en toute âme d'une certaine élévation, et que je nommerai : l'amour de la Dignité. Quiconque posait les yeux sur sa personne, se trouvait fatalement ébloui par sa Beauté - laquelle, aussi étrange que cela puisse paraître, ne semblait pas résider précisément dans son apparence. Sa forte corpulence, son port majestueux dans son naturel, le rayonnement inexprimable de ses yeux sombres... nous en imposaient malgré Elle. En fait, ce ravissement auquel il était impossible de se soustraire - à qui avait eu la grâce ou la témérité de s'y exposer -, ne procédait véritablement que d'une perception inconsciente de l'aura merveilleuse qui irradiait de son âme, et faisait ainsi passer au second plan, des attraits qui sans cela eussent été déjà troublants par eux-mêmes.

...



ODE À MA SALVATRICE


Ô mon Amie, ma Soeur, ma Dame,

Pour vous, je crée un soir d'Amour

Où les étoiles sont en flammes,

Et célébrant votre grande âme

Éclairent bien plus que le Jour !


Je vous couronne de mes songes,

De mon désir, de ma ferveur...

Ô toi Nuit, qui parfois prolonges

Un instant d'ivresse, me plonges

En l'onde où survit tout rêveur !


Ce sont vos yeux, et vos sourires,

Et la magie de votre voix...

Sous le plus noble des empires,

Je demeure de tous délires,

Et de sérénité, je vois


Ce grand miracle de tendresse

Épanché d'un corps rayonnant !

Voici la première caresse...

Je la comprends... Elle me presse

D'aimer, d'exister, maintenant !!!


(1991)



Ô DIVA DE MON RÊVE !, roman.

© 2018, Dominique THUSSIER.




SPONTANÉITÉS, paroles d'âme.




VERS TOI...


Au souvenir de tes regards,

Mon coeur s'est épris, à nouveau,

De leur suavité...

Le mysticisme de ta Lumière

M'ayant révélé

Mon identité,

Lointaine et véritable,

Intemporelle...

De notre oeuvre -

Immuable à présent -

J'ai rassemblé les pièces :

Le Temps les avait dispersées

Dans son Néant !

Au souvenir de tes regards,

Mon esprit s'est tourné

Vers l'Éther...




DÉVOT DE TOI...


Ta chevelure,

Épandue sur mon épaule

Virile d'amoureuse fierté...

Ton souffle léger

Comme un zéphyr d'été effleurant

Les êtres et les choses,

Comme un silence

Que l'âme perçoit,

Accueille,

Embrasse avec onction...

Tu es ma bénédiction

Du soir, ma caresse

Avant la Nuit étoilée -

Parée pour toi...




INEXPRIMER...


Mon rêve

À moitié brûlé

D'un désir impuissant,

Ma tristesse

Usée de tout l'Espoir déçu

D'une âme

Survivant à mort !

Comment vous aimer ?

Oui, comment vous dire...

Et l'Amour,

Et le Ciel de mon IDÉAL !?




FATALE IMPUISSANCE


Mes lèvres n'ont

Même plus la force du Baiser,

Et mes bras ont perdu

La vigueur de leur étreinte...

Mon corps se meut

D'Amour et d'Espoir,

À travers mes songes et rêveries

Emplis de ta Présence...

Que la vie est loin de ce monde !




LACUNES ?


J'aimerais te réciter des poèmes...

C'est bien la seule chose que je sache

Faire en amour !

Je te parlerai de la Lune

Et de ses soeurs les étoiles,

De l'onde frémissante

D'un tout pudique désir,

De l'opiniâtre caresse du vent -

Sensorielle à souhait !...

Mais surtout de la Nuit,

De ce Néant nommé

Nuit...

Reposons-nous d'amour,

Dormons un peu de désir,

Et jouissons de sérénité !




SI...


En l'intimité séductrice de ce lieu,

Cette manière impromptue

De s'approcher l'une de l'autre -

Avec des étonnements pathétiques -

Relève presque de l'Art...


Nos voix pourraient s'unir

Dans un même essor plaintif,

Nos mots, se mêler tendrement

Sur cette page vierge...


Tu tremperais dans le sang

Jaillissant de mon coeur-encrier

La plume de ton dé sir :

Le papier é tancherait ma blessure,

Et tu tournerais les pages...




SPONTANÉITÉS, paroles d'âme.

© 1992, 2019, Dominique THUSSIER.




FATIDIQUE NOVEMBRE, nouvelle.


(Extrait)


...il dut se résoudre à conclure d'un haussement d'épaules, l'invitation inopinée que venait de lui adresser la vie, et par surcroît d'incohérence, en cette période où tous les coeurs solitaires - semblables à ce banc sur lequel il en était venu à se laisser choir d'un mouvement machinal, désespéré, et comme si ce dernier se fût symboliquement proposé en lit précaire, improvisé tout spécialement pour un subit accès d'austère douleur - devraient se réjouir à l'approche de la saison morte, car, profitant du deuil que revêt la Nature entière, lorsqu'elle se dépouille avec un noble détachement de tous ses innombrables attraits - devenus par trop cruels pour qui ne peut plus en jouir -, ils pourraient tâcher d'ensevelir en toute sérénité, leurs restes de désirs, les cadavres de leurs illusions - le peu de vigueur qui les anime encore se trouvant ainsi, paradoxalement employé à mettre un terme à leur obstination existentielle : confectionner des linceuls, creuser des fosses, ériger des sépultures, voire même, composer quelques épitaphes... Mais si l'on réfléchit bien... À quoi bon tout cela ? Puisque tout survit, rien ne s'éteint des sentiments les plus ardents... Qu'il s'agisse de la Haine, comme de l'Amour...


FATIDIQUE NOVEMBRE, nouvelles.

© 1992, 2019, Dominique THUSSIER.




LA FEMME REFLETS, poésie.


...



Les mots

M'étaient devenus douloureux,

Impuissants... Mais je les reprends.


Je rouvre ces carnets -

D'où la poésie avait fui -

Pour t'y rencontrer...


J'aurais tant de choses

À apprendre de toi !

Le mystère de ta sérénité...


Toi, qui as connu les abysses,

Les ténèbres et dé chirements en tous genres...

Comment as-tu mis un terme à l'enfer ?!


J'aimerais boire à tes lèvres

Ce vin d'initiation,

Cette eau purificatrice...


Retrouver le goût de la dévotion !

Oui, car le poète que je suis

Ne peut créer que par ce biais...


Ô toi, ma Muse,

Ma divinité païenne

Juste un brin décadente...


Je reprends l'ivresse

Pour m'élancer, me perdre,

M'élever jusqu'à toi !



...



Tu cours

Après quelque chose

Que je ne connais pas...


Me permettrais-tu

De te rejoindre

Dans ta quête de l'Amour infini ?


L'Amour

Que je ne ressens plus,

Qui pour moi n'existe plus...


Je te vois en permanence,

Rayonnante -

Comme une fleur en sourire...


Mon âme est endormie,

Mon esprit vacille,

Mon corps t'implore !


Parle-moi de ta magie,

Du miracle de ta vie,

De ta sagesse accomplie...


Mais qui suis-je,

Sans un repère

Qui me renvoie une image ?


Celle de ce que je suis

Au plus profond de l'âme -

Et pour toi, offerte...


...


LA FEMME REFLETS, poésie.

© 2019, Dominique THUSSIER.




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